Research Abstract |
Le Moyen Age final en France comme au Japon etait l'epoque ou les gens avaient une tres forte conscience de ce que doit etre la relation entre le sacre et le profane, et dont le reflet s'observe aussi dans is litterature theatrale de cette epoque-la. Notre but etait de faire la recomprehension de l'idee que s'y fesaient entres autres les deux auteurs franco-japonais, Arnoul Greban et Zeami, soit dans le Mystere de la Passion, soit dans une serie des Traites du No (De la transmission de la fleur de l'interpretation, Le miroire de la fleur, etc.), sous l'angle de la comparaison, tout en portant particulierement sur le theme de la 《fleur》, presentee dans les deux cas comme une image globale et fondamentale en matiere de cette idee du sacre et du profane. Et voici la conclusion de notre etude. On y a remarque d'une part la difference liee au contexte culturel de chaque pays : si la 《fleur》 de Greban, en tant qu'un symbole de l'《amour》 ou de la 《tendresse》, represente l'image de la confluence du sacre et du profane, qui se realise par l'intervention meme de ce symbolisme, celle de Zeami, elle, fondee sur la 《beaute》, vise dans le domaine de l'esthetique de l'interpretation a se transcender de profane a sacre. D'autre part cependant, en essayant de les observer du point de vue macroscopique temporel, eu egard au mouvement dogmatique de l'harmonie preetablie realisable par l'accomplissement du salut divin, ou a un long trajet de l'entrainement de l'acteur en quete de l'ideal artistique, on ne peut ne pas y voir un point commun entre elles. Les deux 《fleurs》, s'accordant au fond dans l'idee de la concorde ou de l'harmonie, se resument en une 《fleur》 comme representation de l'image trans-spatiale integree dans un vaste mouvement circulaire entre secre et profane.
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